Mais voilà tout ça n'empêche pas que je retravaille trop mes planches avant de les montrer, pour voir que finalement elles ne sont jamais aussi parfaites que j'aimerais les voirs et qu'il est plus important que je m'amuse en dessinant mon récit et en faisant mes planches peu importe le résultat tout en gardant quand même une constance dans la facture graphique.
Un jour je vais finir par aimer ce que je fais et passer au dessus de mes attentes. Sur ceci, je laisse enfin mon découpage graphique auquel j'ai un peu trop pensé et ça donne quand même un avant goût de ce que je travaille dans mes planches en ce moment. C'est un outil sujet au changement, mais indispensable pour les auteurs de BD. Heureusement je pense avoir surmonté mon bloquage et j'ai pu travailler sur mes planches pendant la semaine d'étude. Le résultat sera loin d'être au niveau que je m'attends, mais je pense que cette imperfection me ressemble plus de toute façon.
Toutes les pages sont en ordre. Il y a même des petits dessins de mon conjoint qui essayait de me donner des idées et de m'expliquer tant bien que mal sa vision.
Chaque personne a son baggage et ses petits démons à traîner. Tant que l'on n'est pas vaincu par eux, ça peut nous permettre de mener notre travail plus loin. En autant que ce n'est pas dans un coin perdu du Québec ça va.
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